terre de blues replayterre de blues 2023 les épisodes en replay

Pas encore de chiffres évidemment mais de l’avis général Terre de Blues cette année de reprise, c’était tout simplement génial !

Le budget de l’évènement : 1 million d’euros

Cet évènement majeur de la Caraïbes est financé principalement par le soutien de la Région Guadeloupe et du Département, sans oublier la Communauté de Communes de Marie-Galante bien sûr qui est le principal organisateur.

Il y a également l’aide de partenaires économiques locaux, sans oublier l’omniprésent Canal + dont la grosse équipe technique était fort présente sur les plateaux mais qui nous a fait malgré tout de très belles images en direct.

Le bilan vu par le public : Paroles de Festivaliers

Et si on commençait par le témoignage de l’équipe du ti Marie Galantais

Le Festival il y a ceux qui en parle et ceux qui l’ont vécu… Après plus de 70 heures sur les quatre jours et des heures et des heures de tournage, pour l’équipe du ti Marie Galantais, le seul média local finalement, ce fut beaucoup de travail, mais beaucoup de plaisir On a particulièrement apprécié la qualité des plateaux, les découvertes musicales, quelques expos de qualité, et de multiples rencontres… Voilà, notre bilan à chaud « Un pur bonheur ».

Puis parmi les remarques à chaud de nos micro-trottoirs, voilà quelques belles paroles

C’est un très bon cru… Un Festival qui a tenu toutes ses promesses… Des artistes au top… Youssou N’Dour, c’est encore mieux que la première fois.Vraiment j’ai plané toute la soirée… Moi j’ai aimé tous les plateaux, toutes les soirées et j’ai été aux trois à Murat. Aussi j’ai bien aimé les afters du Footy. Marie-Galante trop bien… C’est un festival qui doit perdurer et qui doit rester dans le calendrier de tous les festivals du monde. Superbe édition…Merci On reviendra.

Un petit bémol quand même : les chaises juste devant le podium, contre la barrière ont froissé – à juste titre me semble t il – certains venus danser et interagir avec leurs artistes préférés. Ils sont un certain nombre à ne pas avoir apprécié, ce qu’il considérait comme une prise en otage : On ne peut même pas danser, les gens restent statiques sur leurs chaises, c’est une insulte pour l’artiste, tous ces gens assis, ça m’empêche de vivre le moment, pourrait-on retrouver la fosse ?

Une population qui double le temps d’un week end

Le Festival c’est déjà la traversée à partir d’autres îles ou de la France hexagonale

12 000 personnes sont arrivés pour ces quatre jours, notamment par la danse des bateaux qui ont multiplié les rotations entre la Guadeloupe et Marie-Galante, mais aussi par avion. L’aérodrome était bruissant tout le week-end.

De quoi réjouir les professionnels du tourisme

Tant de personnes, c’est une manne assurément pour tous les professionnels du tourisme, qui n’ont pas perdu l’occasion en adaptant bien sûr leurs horaires et même leur prix.

L’offre était variée et généreuse et à tous les prix, plutôt raisonnables compte tenu de l’évènement. Côté restauration, c’était une table à ciel ouvert. De la barquette de frites belges au bébélé local (ou moins local d’ailleurs), on s’est régalé à toute heure- jusqu’à cinq heures du matin, on était servi !

Les logements étaient pleins, certains festivaliers ont même dû dormir dans leurs voitures (hé oui…quand on aime). Les loueurs de voiture ont fini par proposer des voitures de ‘dernières minutes’ jusqu’à 100 et même 15O euros / jour. Certains particuliers ont également proposé logement et voiture aux festivaliers. La loi de l’offre et la demande, même si ca fait grincer certaines dents.

Un succès économique inégal en fonction des communes et des structures

Le village s’étendait dans tout le bourg mais l’axe de la scène aidant, il semblerait d’après certains exposants que ce soit le coeur du bourg qui ait eu un moins de passage par rapport aux années précédentes. Il y avait néanmoins beaucoup, beaucoup de monde.

Moins vrai bien sûr à Capesterre et à St Louis, chacune à une dizaine de kilomètres de Grand Bourg, et pas toujours très accessibles pour les piétons. Pourtant, certains lieux même exentrés ont su grâce à leurs programmations attirer les festivaliers, citons l’incontournable Chez Henri à St Louis ou La Source à Capesterre.

Le bémol : Il y a eu une certaine frustration de petites structures ou associations marie-galantaises. Une demande forte est posée de pouvoir mettre en avant et aider nos commerces, nos associations à exposer et à gagner de la visibilité. Il est certains que les lieux éphémères venus de la Guadeloupe continentale profitent plus le temps d’un week end que des lieux moins visibles, plus locaux, qui eux pourtant se battent toute l’année. Pour une petite association c’était impossible d’exposer ou d’avoir de la visibilité.

Un festival unique pour son caractère bon enfant avec une sécurité bien rodée

A Marie-Galante toute l’année il fait bon vivre et notre festival ne manque pas à la règle. C’est une île paisible et la grande majorité des habitants sont bienveillants et respectueux. Il y a par contre peu de tolérance pour ceux qui viendraient semer la zizanie.Mais on double sa population, forcément ce n’est pas toujours facile de faire 0 fautes.

On en a beaucoup parlé : 1 mort malheureusement sur la route – un drame de trop assurément avec cet accident aux cayes à Capesterre, qui a finalement fait 6 blessés, (donc 4 graves) et 1 mort.

Tout le week-end la Gendarmerie et les pompiers ont été mobilisés et ont été à la fois présents et bienveillants, bon des amendes ont quand même été émises, Marie-Galante reste un territoire français, mais c’est malheureusement le prix à payer pour vivre un festival dans les meilleures conditions.

Quelques vitrines cassées, quelques vols ont bien été constaté malgré tout, mais globalement on se sentait en parfaite sécurité, même au petit matin.

Le bilan plus mitigé de certains professionnels

Saint Louis et Capesterre plus éloignés de la fête ont vécu différemment ce festival.

Pour Marjorie, au Jaz Caraib, elle l’a annoncé sur les réseaux sociaux, le Festival n’a pas tenu ses promesses et la manne tant attendue pour clôturer une saison difficile n’a finalement pas été à l’attente des attentes.

Son témoignage : « Bonjour je tenais à informer tous mes contacts. Amis espions etc que nous avons décidé d arrêter définitivement pour diverses raisons notre activité au jaz cocktail qui fermera ses portes dimanche soir après le traditionnel coucher de soleil au son du ka. Nous avions super bien préparé le festival aussi bien en stock qu en animations diverses mais ça s est avéré désastreux pour de nombreux petits commerçants de st louis et de capesterre. Pour nous ça a été fatal. Nous tournons la page la tête haute après une super aventure. Mais avant cela nous avons animer st louis tout au long du week-end afin d écouler nos stocks et terminer sur des moments festifs. Les foyers sont en préparation et vont suivre. Nous avons une animation de prévue vendredi soir. Samedi soir et dimanche soir. On compte sur vous pour venir nous donner la force »

Saint Louis, c’était aussi CHEZ HENRI. Cet after traditionnel a drainé beaucoup de monde jusqu’à tard dans la nuit. Pour autant, pour tous ceux qui ont connu les nuits blanches reggae, c’était pas aussi fou … le Covid est sans doute passé par là. Le nouveau venu le ‘VO’ affichait un air satisfait la longue file de voitures (très dangereux soit dit en passant) et les piétons de blanc vêtus circulant au milieu de la route (encore plus dangereux) en ont témoigné.

A Capesterre, il y a du monde dans les lolos isolés et le champagne a coulé à flot. A la source, les tables étaient remplis mais c’est assez traditionnel pas vraiment besoin de Terre de Blues pour fidéliser une clientèle surtout les jours de concerts. Plus difficile au Touloulou, qui a bien sûr été aussi pénalisé par les sargasses. Des concerts live tous les midis, du DJ le soir l’offre était pourtant complète tant en before qu’en after.

Témoignage : José du Touloulou répète à l’envie ‘voyez il n’y a pas foule. Il faut pouvoir les attirer. Il faut vraiment les attirer ».

Le Replay Terre de Blues : les 30 épisodes

Terre de blues Le Replay

Les derniers bateaux partent, le démontage est presque fini…bientôt Marie-Galante redeviendra Marie-Galante. Chaque jour pour revivre cette très belle édition TDB avec , 90 secondes sur des moments forts, désolés, amusants. Un replay signé Teveka

Terre de Blues le Replay Episode 1 : « Travailleurs de l’ombre »

Pour ce premier épisode nous souhaitons rendre hommage au très grand travail de tous les techniciens de plateau, de montage, de réglages dont l’excellent travail efficace, le professionnalisme a oeuvré à la réussite de ce festival. Woulo à eux. Je les ai beaucoup vu promps et réactifs  pour le réglage son ou une bouteille. Merci.

Terre de Blues le Replay Episode 2: La Perfecta et Les Aiglons à la rencontre d’un public nombreux et survolté

Le Lundi le plateau est sur le port et gratuit. Il va à la rencontre de tous et plus spécialement des marie galantais. Le port était bondé en ce lundi soir et malgré 2 petites heures de retard tout le monde est resté jusqu’à minuit passé pour admirer lLa Perfecta un groupe de Martinique qui séduit depuis 60 ans déjà et les Aiglons de Basse Terre. Ambiance sur le port où ca danse, ca chante dans la bonne humeur !

Terre de Blues le Replay Episode 3 : Les Tremplins Talents

Difficile challenge avec

Miss candy & the kings

Tessiva &. co

Stephanie Rupaire et ses musiciens

3 groupes sélectionnés et un lauréat qui sera à Murat l’année prochaine. A vous de voter pour votre groupe préféré. 

Terre de Blues le Replay – épisode 4 Génération Raggamuffin

En Jamaïque, raggamuffin définit l’attitude débrouillarde des jeunes urbains, le plus souvent débraillés, qui vivent au jour le jour d’expédients et constituent la clientèle privilégiée des dancehalls.